Les prix flambent... bientôt ce sera notre colère !

Communiqué n°97 - Mars 2024

Pendant que le forcené de l’Elysée franchit quotidiennement des seuils dans son délire de toute puissance vers la guerre contre la Russie, beaucoup d’entre nous s’enfoncent dans un appauvrissement sans pré­cédent. La faute à « la situation en Ukraine », au « dérèglement climatique », aux « reports de la hausse des coûts de l’énergie » ? FAUX ! Ces bobards des macronistes, répandus par les médias aux ordres, ne résistent pas à l’analyse sérieuse ; La vérité est que la vie chère est un vol organisé ! Sur fond de blocage général des salaires par le patronat, des multinationales rackettent la grande majorité de la population, le prolétariat, avec la complicité active du gouvernement. Voyons ça de plus près...

L’inflation nous plonge toujours plus dans la pauvreté

Partout les prix explosent, partout on se fait détrousser : magasins, stations-service, transports publics, lo­gements ... En un an les produits alimentaires ont augmenté de 20% en moyenne, l’essence frôle les 2 €, les billets de train sont plus chers que jamais, le tarif de l’électricité a pris 40% de hausse ces 24 derniers mois... Aucun arrêt à cette folle envolée n’est en vue et chacun essaye de repousser le spectre de la pauvreté qui se rapproche de jour en jour quand il n’est pas déjà installé au cœur de nos vies. Beaucoup se privent déjà de manger à leur faim : c’est le cas d’un étudiant sur 5 et d’un tiers des habitants de la 7e puissance économique mondiale qu’est la France. Plus de 10 millions de personnes survivent sous le seuil de pauvreté (moins de 1158 €/mois), 350 000 femmes et hommes et près de 3000 enfants sont à la rue, le nombre de celles et ceux recourant à l’aide alimentaire a grimpé de 35 % sur quatre ans...

L’inflation c’est la hausse... des profits !

Le schéma est d’une simplicité caricaturale : blocage des salaires + flambée des prix = explosion des profits. De grandes entreprises sont juste en train de se gaver en nous affamant : la marge de l’industrie agroalimentaire est passée de 28 % à 48 % entre fin 2021 et le milieu de 2023. Nestlé a vu son bénéfice bondir de 20 % en 2023 tout comme Unilever (Carte d’or, Maïzena, Maille...) sur la même période. TotalEnergies a pu compter sur le soutien du gouvernement dans sa campagne de « ristourne sur le prix à la pompe » lui permettant de concéder quelques miettes aux clients pour mieux affaiblir la concurrence. Résultat : des bénéfices records engrangés l’an passé... Aucune pseudo-négociation entre les industriels et les distributeurs n’arrangera la situation. Les pouvoirs publics encouragent directement la rapacité capitaliste, à l’image de cette loi « EGalim » assurant à la grande distribution une revente des produits alimentaires à un prix minimum de 10% au-dessus de celui auquel elle les a achetés. Et c’est sans évoquer la spéculation sur les prix qui sévit grâce à la finance dérégulée. Cargill, transnationale agroalimentaire mondiale, exploitant 155 000 employés dans 70 pays, propriétaire foncier, produisant et négociant des produits divers comme le cacao, la farine, l’acier, le pétrole, en est l’une des principales responsables. Son chiffre d’affaires, de 177 milliards de dollars, a augmenté de 7 % l’an passé.

Le système capitaliste perdure contre l’humanité... cramons-le !

Si on en est arrivé là, au point où la majorité des travailleurs ne peut plus vivre de son salaire, c’est parce que le capitalisme est incapable de répondre aux besoins de la population. La bourgeoisie doit écraser nos revenus, directement et en déchaînant l’inflation et la guerre, sous peine de disparaître. Elle nous fait payer la crise de son système, celui de l’exploitation de notre force de travail pour valoriser le capital (lis Karl MARX, tu comprendras plus en détails...). Elle nous fait choisir des gouvernants chargés de conduire la guerre sociale à la population, et demain la guerre tout court. Pour 2024, près de 20 milliards seront encore économisés sur les services publics, déjà gravement détériorés. Bientôt nos jeunes seront envoyés sur le front et mourront pour des industriels tout en croyant défendre leur patrie... La loi de programmation militaire de 413 milliards d’euros, la mise en place du Service National Universel obligatoire, préparent ce cauchemar... Rien n’est perdu et la tenue des Jeux Olympiques, qui présage un bordel sans nom dans le pays, sera une grande opportunité de faire exploser notre colère : organisons dès à présent les blocages, les grèves, les aides aux grévistes...

Flambée des prix ? Flambons le capitalisme !

Vive la révolution prolétarienne mondiale !

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