Nous venons de publier une note de lecture : Algues vertes, L’histoire interdite

Au royaume des aveugles les borgnes sont les rois

Communiqué n°78 - Avril 2020

Rien n'est plus durable qu'un programme gouvernemental temporaire.

Milton Friedman

Est souverain celui qui déclare l'état d'urgence.

Carl Schmitt, avocat nazi

Il serait vain pour ne pas dire erroné de voir dans l'actuelle pandémie de SARS-CoV2 le seul résultat de l'incompétence avérée de la ministre de la santé Maggie De Blok. En effet, l'on constate que la plupart des gouvernements de l'Union européenne, mais aussi ailleurs dans le monde ont été tout aussi inconséquents à des degrés divers, et ceci pour ne pas parler du président brésilien qui, de son côté, s'est permis des prises de positions on ne peut plus caricaturales pour ne pas dire ahurissantes de stupidité qu'on en rigolerait presque si elles n'étaient pas aussi nocives pour les plus démunis. Dans ce cas précis, comme dans tous les autres d'ailleurs, même Allah ne vous sera d'aucun secours, comme le comprennent chaque jours un peu mieux les prolétaires iraniens sacrifiés sur l'autel de l'absurdité ayatollesque !

Pour en revenir à la situation en Belgique il était pourtant clair dès le 2 février (date du premier cas officiellement répertorié sur le territoire) que les risques d'une contamination massive en Europe voire dans le reste du monde étaient bien réels. Les lanceurs d'alertes chinois ont payé très cher les avertissements qu'ils ont tenté de nous donner et la réhabilitation à titre posthume du docteur Li Wenliang par le régime chinois n'éteindra pas la flamme de notre colère. L'on pourra prendre l'excuse que la population n'était pas prête à des mesures restrictives plus précoces, ce qui est sans doute vrai, mais il est tout aussi vrai que c'est justement à cause d'un manquement de mise en garde, en l'absence du moindre conseil proactif, que celle-ci n'était absolument pas préparée à voir la menace. En période électorale, notre boite aux lettres dégueule de tracts et prospectus politiques mais, en période de risque épidémique, silence radio... sauf lorsque c'est trop tard et que l'on improvise en urgence. Pire, l'ambiance était tellement à la minimisation, pour ne pas dire au déni quasi total, que des événements tel que Batibouw ou encore la foire du livre de Bruxelles ont eu lieu sans même l'application des gestes barrières élémentaires alors que le virus circulait déjà.

Ici, minimisation des risques et logique de rentabilité à court terme forment un cocktail explosif qui nous démontre jour après jour son inéluctable nocivité. Véritable bombe à retardement sanitaire et ceci non plus à moyen terme et de manière différée, comme c'est le cas avec la destruction de l'environnement, mais dès aujourd'hui, encore demain ; après demain et sans doute pour plusieurs mois. Pour autant, n'oublions pas qu'une majorité d'êtres humains sur cette planète vit déjà un enfer, que ça soit en Syrie, au Soudan ou ailleurs. Mais cette fois l'Europe est touchée dans une temporalité un rien en avance par rapport au continent africain, et ce dernier a des services de santé encore plus en manque de tout que les nôtres, ceux-ci sont même pratiquement inexistants dans certaines régions où l'on meurt déjà de mal-nutrition.1 Ce qui rend la situation encore plus inquiétante est que l'on ne saura sans doute jamais quelle aura été l'ampleur de la catastrophe à l'échelle mondiale. Tout au plus nous aurons une estimation.

Toujours est-il que l'épidémie est actuellement plus ou moins hors de contrôle mis à part pour certains pays comme la Chine, la Corée du Sud ou encore Taïwan. Nous ne sommes pas des spécialistes et n'avons aucune prétention à l'être, d'ailleurs eux même rétro-pédalent fréquemment à propos de la période d'incubation du virus, de ses mutations ou autres. De fait l'on se doit d'appliquer le principe de précaution maximum puisque nous nageons dans le flou quant à la période d'incubation et de contagion. Il vaut mieux prendre trop de précautions que pas assez. De toute évidence la force de cette maladie c'est qu'elle a été sous-estimée depuis le départ du fait de son relatif faible taux de mortalité. C'est juste un gros rhume n'est-ce pas ?2

Connerievirus

En tant que prolétaires conscients, nous rejetons toute forme de campisme, nous n'avons pas à choisir entre le totalitarisme chinois ou la pseudo démocratie européenne comme modèle de lutte contre la maladie. Que ça soit à Wuhan en Chine, en Italie, en Somalie, au Pérou ou encore en Belgique, nous sommes tous soumis à la même logique mortifère, véritable palais des horreurs. Hier, aujourd'hui, comme demain, les exploités n'ont pas de patrie et n'en ont jamais eu, tout au plus ils aiment la région, la ville ou le village dans lequel ils ont grandi, ce qui est humain et n'a rien avoir avec le nationalisme. Dans cette optique de rejet de toute forme de nationalisme l'on ne peut que déplorer et dénoncer le racisme anti-asiatique ayant augmenté depuis quelques semaines allant de tags racistes sur des restaurants asiatiques et pouvant même parfois aller jusqu'à des agressions physiques totalement inacceptables et à combattre fermement.

Nous rejetons tout aussi fermement les théories du complot que certains États s'empressent déjà d'agiter, lesquelles sont relayées par un quarteron de pitres sous-fascistes toujours en quête de buzz sur la toile et dont l'un des objectifs est de freiner une éventuelle remise en question de l'actuel mode de production. Pour autant, il va sans dire que malheureusement les armes bactériologiques existent, les complotistes surfent toujours sur un fond de vérité. Mais, dans le cas présent, il est bien plus plausible que l'émergence de la maladie Covid-19 soit le résultat d'un contexte environnemental favorisant les transmissions virales inter-espèces.

Une autre vision simpliste, mais pouvant tout de même être partiellement vraie, voudrait que ça soit l'attrait pour certains animaux sauvages répandu dans certaines régions de Chine qui en soit la cause. Nous pensons que ce postulat propice à charrier les pires clichés racistes laisse de côté l'essentiel, et qu'il offre en prime une voie de sortie aux gestionnaires dont l'arsenal législatif est déjà prêt à écraser sous la logique implacable du capital le petit maraîcher qui tente de survivre, que ça soit au marché de Wuhan ou ailleurs. Tout comme une tentative de dévalorisation in extremis du capital est sans doute en phase de crash test en ce moment à l'échelle internationale, le virus servant de prétexte à nous plumer au nom de notre santé. Une rapide recherche bien ciblée renseigne d'ailleurs sur le fait que la Chine n'est pas la seule région du monde où ces animaux sont prisés pour leurs viandes ou leurs vertus thérapeutiques, sans parler du fait que de riches européens sont aussi avides de produit de consommation de luxe provenant d'espèces sauvages comme c'est le cas avec le « café le plus cher du monde »3. Seul le virus de la connerie peut nous empêcher de voir que l'austérité, le présent perpétuel, la rentabilité maximale dans un minimum de temps ainsi que les circuits de circulation des marchandises frelatées qu'offre la mondialisation sont la véritable cause de la rapidité de la contagion pandémique. Quant à notre absence d'anticipation, elle est sans doute à chercher en partie dans la colonisation marchande des esprits.

Pourquoi la Chine ?

Tout d'abord rappelons que la Chine n'est pas la seule région du monde d'où émergent et peuvent émerger de nouvelles épidémies. Souvenons-nous d'Ebola apparu sur le continent africain ou encore de la Grippe dite espagnole dont l'origine semble être les États-Unis. Néanmoins, il paraît évident que la Chine actuelle est devenue un terrain propice à l'émergence de nouvelles épidémies. Même si il est encore trop tôt pour l'affirmer et que la réalité est d'une complexité bien plus grande que nos raisonnements humains, il est tout à fait plausible de penser que la forte population chinoise entassée dans d'immenses villes, la pollution très massive, l'urbanisation rapide de trop d'espaces naturels et la désertification rampante ont induit une réduction galopante des espaces vitaux aux espèces animales qui conduisent à des risques sanitaires plus grands. En effet, ce manque d'espaces naturels pousse certaines espèces à se côtoyer davantage alors qu'auparavant elles s'évitaient, de fait elles se trouvent aussi plus proches des humains. Ces conditions favorisent en toute logique le passage de virus d'une espèce à l'autre, d'autant que ces animaux sauvages, ayant plus de difficultés à trouver de la nourriture de qualité, voient leurs systèmes immunitaires affaiblis.

La destruction environnementale n'est évidemment pas l’apanage de la seule Chine, mais disons que là-bas l’accumulation primitive sous la houlette du moribond parti dit « communiste » chinois s'est faite de manière plus brutale qu'ailleurs. Le maoïsme, en plus d'avoir ravagé la cervelle de gauchistes toujours avides de désillusions ensanglantées, n'aura été dans les grandes lignes qu'une vaste mascarade morbide comme sait si bien les jouer le théâtre d'opération bourgeois. Dévastant ainsi, à des degrés désastreux, la complexité environnementale, laquelle constituait une barrière naturelle aux chaînes de transmission virales des zoonoses à l'humain. L'on peut avancer sans trop de risque de se tromper qu'il s'agit donc bien de la position particulière qu'occupe la Chine dans le circuit d'accumulation du capital qui est à l'origine de la propagation rapide d'épidémies ayant tendance à se répéter : la Chine actuelle est devenue l'une des usines principales du capitalisme.

La destruction que nous venons d'esquisser ici rapidement est aussi à l’œuvre ailleurs. L'on sait très bien que les espèces disparaissent rapidement aussi en mer Méditerranée, notamment à cause du tourisme de masse. Il ne s'agit donc pas d'un problème typiquement chinois impliquant leurs us et coutumes, mais bien d'une problématique bien plus globale et systémique. D'autres crises sanitaires ne vont pas manquer d'émerger en risque pandémique si nous ne changeons pas de cap. Pensons notamment aux bactéries qui commencent à résister aux antibiotiques du fait de leur utilisation massive dans l’élevage intensif de volailles et de bétails.4

Un autre indice qui suggère que ce virus n'est pas sorti d'un laboratoire mais est bien d'origine animale est que ça fait déjà plusieurs années que des maladies plus ou moins sévères de la famille des coronavirus sont émergentes. Ainsi, en 2003, l'épidémie SARS-CoV1 ou encore celle du MERS-CoV en 2012 étaient toutes deux déjà des avertissements et, comme le signalait l'Institut Pasteur, en 2015, à ce sujet : « La période d'incubation est de 5 à 15 jours. Dans les pays du Moyen-Orient où les populations sont plus fréquemment en contact avec les dromadaires, certaines personnes porteuses du virus ne présentent pas de symptômes »5. Il était donc amplement prévisible qu'un jour ou l'autre un nouveau virus de la famille des coronavirus se propagerait par l'intermédiaire de porteurs asymptomatiques si la maladie présentait une contagiosité supérieure à ce qui avait déjà été observé, tout en étant moins létale, et donc passant plus facilement les barrages. Ici aussi, une rapide recherche bien ciblée permet de constater que des scientifiques sérieux parlent bien de mutations naturelles concernant ce virus. D'ailleurs, des alertes avaient déjà été données à ce sujet.6 Mais l'austérité budgétaire n'ayant épargné aucun secteur de la santé, elle n'a évidemment pas épargné non plus celui de la recherche, retardant d’autant la mise au point d'un éventuel candidat vaccin et/ou traitement efficace. L'on peut aussi aisément considérer qu'il est probable que cette catastrophe sanitaire était largement évitable et ceci par divers moyens proactifs afin d'avoir une meilleur prophylaxie et être bien mieux préparé ; ce qui, aujourd'hui, n'est absolument pas le cas. Pour aller plus loin sur la question des origines de l'émergence de nouvelles maladies nous vous renvoyons vers les travaux de Robert G. Wallace l'auteur de l'ouvrage "Big Farms Make Big Flu".

Une crise pas si inattendue que ça...

Un approfondissement visible de la crise du capitalisme était attendu, seul l'élément déclencheur, le COVID-19, est une surprise.7 L'éclatement de la bulle immobilière chinoise ou encore un accident nucléaire (qui ne manquera de toute façon pas d'arriver...) aurait pu tout aussi bien faire l'affaire. Dans ce contexte d'absence totale d'anticipation, le déficit de prise en charge collective de la part des institutions s'est mué en culpabilisation de type individuelle : lave toi les mains ; reste chez toi ; dénonce les irresponsables à la police. Hier, on te disait « tracasse pas on ne risque rien » et, aujourd'hui, on t’assomme en martelant « ne sort pas de chez toi sinon tu es un tueur ! » et après ils se demandent encore pourquoi on ne les écoute pas…

D'ailleurs ces recommandations pleines de fausses bonnes intentions se heurtent rapidement à la logique de rentabilité du capital. Par exemple, un transporteur poids lourds comment fait-il pour avoir une bonne hygiène, lui qui souvent est obligé de travailler alors que les restoroutes et leurs sanitaires sont pour la plupart fermés ? Oui, une bouteille d'eau ça peut toujours servir, mais... Les personnels soignants peuvent-il vraiment travailler en sécurité en l'absence de protections adéquates en suffisance ? Les excuses gênées des politicards quant aux multiples erreurs concernant les arrivages de masques ne sont pas là pour les rassurer. Eux qui déjà avant étaient en sous-effectif, et subissaient la crainte anxiogène d'une erreur fatale pour un patient, risquent maintenant leurs vies et celles de leurs proches.

Nous les avions pourtant prévenu, ces gestionnaires qui n'ont que leur novlangue managériale à nous jeter au visage. Quand ça n'est pas à coup de flash-ball comme en France où la police pour éborgner gratuitement des manifestants, voire des passants, ne manquait pas de munitions, ce qui se passe de commentaire. À l'époque déjà nous ne comprenions rien ! Encore aujourd'hui, ils nous infantilisent comme toujours... Toujours actifs dans la défense d'un pouvoir autoritaire qui ne dit pas son nom, ils ne connaissent qu'une chose : loi martiale, état d’exception, pouvoirs spéciaux.

En Italie, nous avons pu voir comment la classe exploiteuse criminalise les ouvriers qui font valoir leur droit de retrait par peur de la maladie, tandis qu'en même temps on criminalise aussi celui qui osera sortir de chez lui sans autorisation. C'est bien sous la pression d'une colère croissante et d'un nombre de morts toujours plus grand que la bourgeoisie italienne s'est trouvé contrainte à opter pour un confinement plus complet, ce qui n'a pas manqué de faire « frémir » au sein de la FEB/VBO8 ; tout comme chez le ministre président flamand qui veut voir plus de monde au travail, et que ça saute !9 Étant entendu que votre santé ils n'en ont que faire ; non, ce qui les tétanise, c'est bien la colère prolétarienne !

Un peu partout dans le monde, les condamnés à la prison se mutinent ; l'absentéisme au travail bat des records ; les grèves spontanées fleurissent et la sensation que la classe dirigeante est incompétente et ment sur la véritable situation est chaque jour plus forte. Les prises de décisions contradictoires des bourgeois peuvent à première vue déstabiliser celui qui croit encore dans la farce qu'est la démocratie représentative, mais elles ne reflètent que les contradictions insurmontables dans lesquelles nagent la bourgeoisie et son océan de mensonges.

Stoppons le virus et protégeons-nous des coups de la bourgeoisie.

Ne pas propager le virus est essentiel, mais ne nous laissons pas enfermer dans l'individualisme mortifère dans lequel la bourgeoisie cherche à nous cloîtrer afin de nous isoler les uns des autres. Sous prétexte de nous avoir sauvés, les dominants ne manqueront pas de nous faire payer les coûts qu'aura engendré leur crise sanitaire, ceci en augmentant encore les cadences, sous le prétexte fallacieux selon lequel tout le monde doit se sacrifier… préparant ainsi une prochaine crise encore plus effroyable. Bien qu'aujourd'hui nos pompiers pyromanes prétendent le contraire, dans le dessein de calmer les esprits.

Hier déjà, des révolutionnaires clamaient que le choix à venir était : « socialisme ou barbarie ». Aujourd'hui, ce monde penche encore de plus en plus vers la deuxième solution. C'est à nous, « ceux qui ne sont rien », mis à part de la chair à patron évidemment, de construire le début de l'histoire consciente de l'humanité, ceci en œuvrant partout où c'est possible pour la suppression des classes sociales tout en tâchant de construire une démocratie prolétarienne mondiale. Vaste projet anthropologique c'est peu dire, projet considéré comme utopique pour certains. Mais avons-nous vraiment le choix ?

La restauration réelle des écosystèmes ne se fera qu'en jetant dans les poubelles de l'histoire le développement dit durable qui veut peindre la barbarie capitaliste en vert et lui donner un visage humain ! Sans rire. L'anticipation qui ici nous a fait défaut doit devenir notre leitmotiv devant les défis à venir. Ne laissons plus une économie instable nous dicter notre futur de plus en plus sombre d'ailleurs. Le virus qui terrifie le plus la bourgeoisie n'est pas le coronavirus mais bien la prise de conscience de notre condition d'exploités qui n'a rien de naturelle. Le capitalisme n'est jamais qu'un système transitoire, il n'est pas éternel et n'a pas toujours existé. Tâchons de ne jamais l'oublier.

Alors camarades, que nous soyons caissières, éboueurs, facteurs ou de n'importe quelle profession jugée arbitrairement comme essentielle en comparaison à d'autres, nous avons aussi droit au retrait comme tout le monde. Nourrir la population peut aussi se faire par système de rotation et sur base de volontariat, ce n'est pas à certains secteurs en particulier de se sacrifier pour que d'autres puissent tranquillement télé-travailler ou simplement rester chez eux comme l'exige l’État.

Pour finir par deux notes positives, malgré la pandémie, l'air n'a sans doute jamais été aussi respirable dans de nombreuses métropoles depuis bien longtemps et on ne va pas s'en plaindre. Une autre note d'espoir est que nous avons pu constater que des camarades originaires d'autres régions du monde tentaient d'inciter leurs familles et leurs amis à agir rapidement contre la propagation du virus, ceci même en l'absence de cas déclaré dans le but de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'en Belgique. Ce qui laisse espérer que ça limitera la casse en tout cas il est nécessaire de porter un masque, non pas pour ne pas être contaminé soi-même, mais pour protéger les autres de notre éventuelle contamination. Camarades dorénavant, choisissons notre avenir ne nous laissons plus conduire à l'abattoir. Le confinement c'est pour les ouragans ou les nuages radioactifs, pas pour les épidémies se transmettant par voie respiratoire ! Ils ne cherchent qu'à justifier le confinement rendu nécessaire temporairement par leur erreurs ainsi qu'à camoufler le fait que c'est de la faute de l’austérité s’il y a pénurie de tout dans les services de santé. N'écoutons pas ces bonimenteurs nous intimer de ne pas porter de masques. Les camarades de Hong Kong nous ont montré la voie à suivre !10

Notes :

[1] Des initiatives de soutiens aux camarades de ces pays existent notamment celle-ci : Covid-19 – Solidarité avec les ouvrières du Bangladesh : http://blog.cnt-ait.info/post/2020/03/26/BASF-bh
http://blog.cnt-ait.info/post/2020/03/26/BASF?fbclid=IwAR1q9R7TnZ2f5OwVzwnQPnl51zFkOjQn-ndg3V1jYT1s7ZaX1zX8x1_bkDk

[4] La question des antibiorésistances bactériennes est actuellement toujours débattue parmi les chercheurs : https://www.youtube.com/watch?v=KSCHNN4lY5k

[9] N'oublions pas que si un de nos proches nécessite une aide respiratoire il passera sans doute après Jan Jambon ! Lui qui bénéficie déjà d'un petit serviteur pour bien désinfecter son lieu de travail... comme chacun de nous sur son lieu d'exploitation, ça va sans dire ! https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200325_01460780/coronavirus-jan-jambon-pense-qu-il-est-trop-facile-d-obtenir-le-chomage-economique

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